festivites-andalouses

festivites-andalouses

La Reconquête fait toujours recette

En 711, Tarik, Gouverneur de Tanger, débarque sur les côtes espagnoles et défait les troupes du roi autoproclamé Rodéric dans la lagune de la Janda (région de Vejer de la Frontera) ou dans l’estuaire du río Guadalete (région d’El Puerto de Santa María). Les historiens ne sont pas d’accord sur le site du combat.

Le 2 janvier 1492, Boabdil, roi de Granada, remet les clés de la ville à Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille, ce qui leur vaudra le titre de Rois catholiques décerné par le pape Alexandre VI. S’en est fini de la domination musulmane sur l’Espagne.

Aujourd’hui, 137 villes et villages espagnols célèbrent toujours l’évènement. Si les commémorations les plus importantes, les plus spectaculaires, les plus connues se déroulent à Alcoy (entre Valencia et Alicante), il en est d’autres beaucoup plus intimistes.

 

 

Benamahoma – Perdu dans la Sierra de Grazalema, au pied du Monte Pinar (1648 mètres), point culminant de la province de Cádiz, Benamahoma est un village blanc parmi tant d’autres. La première fin de semaine du mois d’Août est l’occasion de célébrer la Fiesta de los Cristianos y de los Moros.

 

 

 

Le village compte deux associations – los Cristianos y los Moros – qui commémorent, à leur façon, la victoire des uns contre les autres.

Le samedi, les Moros repoussent les Cristianos et s'emparent du village, tandis que le dimanche, ces derniers s'engagent dans la Reconquête.

 

 

 

 

Au départ, les deux groupes d’une bonne vingtaine de participants chacun se rassemblent face de la chapelle San Antonio. Commence alors une joute verbale entre les deux chefs. Pour en profiter pleinement, il faut dominer le dialecte andalou mais surtout connaître les édiles locaux et la population de l’endroit en général, qui sont moqués à la mode carnavalesque.

S’ensuit un pugilat de derrière les fagots avant une progression à travers le village, les Cristianos repoussant les Moros. Le tout, sous les pétarades répétées des tromblons des protagonistes. En des endroits ciblés – plaza de Andalucía, Jardines, Fuente, Cueva del Quejigo et Nacimiento – le même scénario va se reproduire, joute verbale et pugilat. Lorsque les Cristianos sont déclarés vainqueurs, tout ce beau monde – réconcilié - se retrouve autour d’un bon verre.

 

 

Une fête intimiste

 

Et le visiteur dans tout cela ?

 

 

Il est le spectateur et la victime innocente des bagarres. En effet, la foule suit les combattants et il n’est pas rare que l’un ou l’autre de ses membres soit renversé pour avoir approché de trop près les échauffourées.

Au terme de chacune de ces luttes, le soigneur propose baume, pommade et autres soins aux protagonistes.

 

113.jpg
 

Si, d’aventure, une fontaine, un ruisseau, un point d’eau se trouve sur le chemin des combattants, il va s’en dire qu’il devient un site hautement stratégique. Vu la chaleur qui règne à cette époque dans le Sud de l’Andalousie, cela ne pose aucun problème de s’y retrouver contre sa volonté… que du contraire.

 

5.jpg

 

Pour conserver fervente cette tradition, les enfants sont initiés dès leur plus jeune âge. Selon un même scénario, ils reproduisent le spectacle présenté plus tard par leurs aînés.

 

 

 

L’Histoire se répète

 

Puisse ces commémorations historico-folkloriques persister encore longtemps au moment où nos traditions, nos us et coutumes, notre mode de vie tout simplement offusquent cette communauté-là. Beaucoup d’élus et autres bobos-gauchos, au nom du « politiquement correct », baissent leur froc devant des revendications toujours plus appuyées. Les croix disparaissent des lieux publics tandis que le halal entre en force dans nos assiettes. Si, en Andalousie, les musulmans tiennent encore profil bas, il n’en est pas de même partout. La Catalogne, par exemple, doit faire face à ce fléau qu’est l’islamisation rampante. A force de renoncer à tout ce qui représente ou évoque l’Espagne – sentiment nationaliste oblige – et ainsi s’affaiblir, cette région s’expose à une nouvelle invasion venue essentiellement du Nord cette fois.

Salt, dans la banlieue de Girona, compte 45% d'immigrés dont trois quarts sont marocains. Délinquance, incivilités, vandalisme font partie du quotidien... comme partout où ils sont en nombre. Le moindre contrôle d'identité donne lieu à des "regroupements" voire des affrontements avec les forces de l'ordre.

Autre exemple ! A Lleida, les musulmans – qui représentent déjà 20% de la population -  ont réclamé l’interdiction des chiens dans les transports publics au motif que ce sont des animaux impurs. Plusieurs animaux de compagnie ont déjà été empoisonnés. Doit-on se poser la question quant aux auteurs de ces méfaits ?

Ils voient très bien les arènes de Barcelona – que les toros bravos ont abandonnées suite à une décision politique très controversée – transformées en une immense mosquée.

En 2011, un projet de loi présenté par les socialistes du PSOE prévoyait d'offrir le droit de vote aux immigrés extra-Union européenne lors des scrutins municipaux. Heureusement, un vent de droite a soufflé sur tout le pays lors des élections législatives et régionales de novembre, repoussant aux calandes grecques, ce projet farfelu. 

Il aura fallu 781 années pour chasser ces envahisseurs d’Espagne. Il serait heureux d’agir plus promptement. Devoir citoyen pour la sauvegarde de notre civilisation ! Peu importe les moyens, seuls les résultats comptent !

 

 

 

Pour plus d'information,  http://morosycristianosbenamahoma.es/ir/luchas

 

 



12/12/2013
0 Poster un commentaire
Ces blogs de Voyages & tourisme pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 10 autres membres